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 Et voilà Florinda !!! [en cours]

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Florinda Feliciano
P'tit Nouveau | Doit vite faire sa fiche!
Florinda Feliciano


Nombre de messages : 5
Age : 31
Where are you? : Peut-être devant toi mais tu ne le sais même pas
Âge RPG : 24 ans
Humeur : Calme
† <b><u>Job/Couverture | Rang</u> : Espionne au service de la Cosa Nostra
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MessageSujet: Et voilà Florinda !!! [en cours]   Et voilà Florinda !!! [en cours] EmptyDim 14 Sep - 21:10

I. Talk me, about you – Briefing.

    Nom(s) & Prénom(s) : Feliciano Florinda
    Date et lieu de naissance & Âge : Je suis née un certain 12 avril 2026, j'ai alors 24 ans
    Orientation sexuelle : Hétéro mais avec quelques tendances homo (rien à voir avec de la luxure)
    Spécialité : Discrétion
    Faction & Job : Mafieuse au service de la Cosa Nostra /Espionne
    Rang :




II. Physique et caractère – Les grandes lignes.

    Description physique :
    Vous pourriez me croiser au moins deux fois dans la même journée mais vous l'ignorerez car je serais sous deux apparences divergentes. En effet, je possède l'art du déguisement, aucun style vestimentaire ne m'est inconnu : je pourrais être une jeune adolescente blonde aux yeux bleus et un garçon manqué aux yeux verts, un mannequin au regard vide ou une gothique aux regard sombre, une punk, un rappeur, une mendiante, une femme richissime, et encore beaucoup d'autres... En bref, je sais être une madame voire un monsieur tout le monde. Seulement, ma vraie apparence, celle qui se cache sous un manteau, derrière des lentilles, des lunettes de soleil et des tas de cosmétique est bien celle-ci : une femme d'une vingtaine d'année d'environ un mètre soixante, élancée, souple, avec une physionomie méditerranéenne, c'est à dire une peau balzanée, de courts cheveux lisses et noirs corbeau, des sourcils fin soulignant le regard de ces yeux légèrement plissés en amande, ainsi que des lèvres peu pulpeuses prononçant ce fameux accent italien. J'arrive à peu près à le "dissoudre" afin d'en imiter d'autres et de me dissimuler derrière un masque, pour ne pas changer..


    Description morale :
    Y a-t-il quelqu'un plus accro à son boulot que moi? J'en doute, car voyez-vous, mon amour pour l'espionnage coule dans mes veines depuis ma petite enfance. J'ai toujours été conforme à celui-ci : étant souple et sportive, je peux me glisser ou m'infiltrer partout ; étant discrète, je peux m'infiltrer devant des caméras de surveillance sans me faire repérer mais aussi je sais garder des tas d'informations très importantes voire précieuses. De plus je suis une excellente comédienne! Non seulement à cause de mon art du déguisement, mais aussi je saurais jouer des tas de personnages, avec des psychologies différentes les unes des autres, mes langues parlées couramments (c'est à dire l'italien, le français, et l'anglais) me sont également d'un réel avantage pour tous ces rôles. Je prends soin de m'organiser minucieusement à l'avance lors de mes missions. Au préalable, je prépare deux ou trois plans d'urgence, en outre je ne néglige aucun détail! Je m'applique tellement à la tâche qu'il m'arrive d'en faire des crises de stress. Bon ce n'est pas un gros problème si je fais confiance à un coéquiper pour m'aider. S'il n'y a personne dans ces moment de pression, alors je fais une pause en pratiquant le yoga. A vrai dire, je pratique mon activité favorite bien trop souvent, comme je suis de nature plutôt méfiante avec les gens. C'est pourquoi, j'ai du mal à créer des liens, professionnels ou juste amicaux. J'ai juste réussi à créer ce genre de lien avec mon frère et quelques membre de la Cosa Nostra.


    Aime/Aime pas :
    Ce que j'aime : La première chose me venant à l'esprit est bien mon métier ! Ce travail à haut risque me passionne plus que la burreaucratie où l'on doit rester assis toute la journée sans rien faire à part regarder de la paperasse! Non, moi je préfère l'action, m'infiltrer dans des conduits d'aérations, voler des papiers ou de l'argent,... Jusqu'à stresser. Mon pire cauchemard serait de devenir vieille et condamnée dans un fauteuil roulant pour le reste de ma vie. Mais j'évite d'y penser. A part cela, je m'interresse à mon propre réseau et mes gadgets espions, j'aime beaucoup cette technologie moderne. En bref, tout ce qui concerne mon métier m'est quelque chose d'appréciable... Cepandant, mon Italie natale me manque, le bruit des vagues me rend tellement nostalgique. C'est pourquoi, j'essaie de parler italien le maximum de fois dans une journée que ce soit avec mon petit frère ou avec un collégue de ma mafia préférée.
    Nous en venons à ce que je n'aime pas, alors rester toute la journée à paresser (sauf si je suis exténuée). Et oui je sais tout de même faire des pauses de temps en temps, grâce aux excercices de yoga. Sinon, plusieurs choses m'horripile dans la vie en particulier la justice! Elle veut voir mon patron en tôle mais elle condamne tout de même des victimes innoncentes, à cause des erreurs de ces stupides avocats ou de ces stupides juges! Voilà pourquoi je ne peux supporter la présences des flics mais aussi celle de ces sale chiens de chasseurs! Non seulement ils nous traquent pour avoir de l'argent mais en plus ils se font tellements discrets que je n'ai aucune informations les concernant, comment agissent-ils? Je n'en sais rien! Cela me met hors de moi! Seulement, je ne peux les hair plus que je ne hais cet homme,... Mon père! Evitez de me parler de lui si vous tenez à votre tête.

    Signe particulier ? :
    Un tic : je roule des yeux lorsque le stress monte.




III. Family & Story – Pour mieux vous connaître.

    Famille :
    Dois-je parler de ma famille? Peut-on vraiment appelé ça une famille? Jusqu'à l'âge de mon indépendance, j'ai été entourée de deux hommes avec un simple nom de famille comme lien de parenté. Il s'agit là de mon père Octavio Feliciano et de mon petit frère Francesco. Ma mère? Je ne l'ai jamais connue... Elle est morte le jour de la naissance de mon frère, à mes trois ans. La seule chose qu'il me reste d'elle est une photo, je l'ai volé dans l'un des précieux tirroirs de mon père. Je la lui rendrai,... Dans son lit de mort.
    Vous êtes choqués de cette réplique? C'est bien normal, je déteste mon paternel. Dans mon enfance il n'a jamais cessé de se montrer indifférent à mon égard, car toujours occupé pour autre chose. En réalité, il travaillait dans la mafia, je ne connais pas sa fonction exacte mais je pense qu'il s'occupait de repérer des nouveaux membres (dont mon frère, puis sa grande soeur par la suite). Pour son fils et pour son "entreprise", c'est une personne importante. Pour moi, il représente un pauvre type, LE sale macho par excellence. J'ai bien essayé de lui pardonner ces erreurs mais, malgrès moi, la rancoeur persiste. Rien d'autre à dire : je le hais!
    Parlons plutôt de mon frère, nous avons quelques points en commun : nous n'avons jamais connu notre mère, nous partageons un certain air de famille, et tout deux faisons partis de la Cosa Nostra. Je le connais presque par coeur, pour la bonne et simple raison que je fus sa seule mère, en l'absence de notre père. Moi seule, a connu ses caprices d'enfants, ses goûts, son plat préféré,... Enfin ce genre de chose. Si ma mère était encore en vie, elle serait sans doute heureuse de voir son petit garçon. Cependant, c'est bien cette gueule d'ange,... son "assassin". Croyez-moi, j'ai également ressenti de la rancune envers lui... Mais elle a fini par s'en aller, j'arrive à l'aimer, je ressens parfois de l'inquiètude à cause de son métier (tueur à gage, un travail dangereux tout de même) s'il mourrait... A vrai dire, j'ignore les consèquences sur mes sentiments... En tout cas, tant qu'il vivra, il ne pourra pas échapper à mes taquineries! C'est une manière de lui prouver mon amour de grande soeur, mais mélangé à ce peu de ressentiment...

    Histoire :
    Look at the end}


IV. Effet personnels – What else ?

[list]■ Inventaire des effets personnels:
Dans un (grand) sac à main, je garde toujours sur moi quelques accessoires de rechanges (c'est à dire des peruques, des lunettes de soleil, des bracelets, des bijoux ou autres); quelques gadgets espions tel que ma clé USB criptée et codée où sont inscrites toutes mes informations secrètes, deux téléphones portables (il vaut mieux avoir deux numéros différents), mes clés d'appartements ainsi qu'un porte-feuille avec mes vrais et faux papiers (au moins trois cartes d'identités).

Je possède également des armes (je n'oublie jamais les silencieux):
un DESERT EAGLE 28 cm de calibre 4,5
Spoiler:
Un NIGHT HAWK de calibre 4,5 avec viseur point rouge
Spoiler:
Un poignard

Véhicule: Une moto DUCATI 620 noire
Spoiler:



V. Le joueur – Derrière le personnage.

    Code règlement : Cool
    Comment avez-vous connu Mafia’s Histories ? : Grâce à la fondatrice, bien avant qu'il n'arrive sur la toile
    Etiez-vous sur « Mafia Guerilla » ? Si oui, précisez-nous votre pseudo : Non
    Votre avis sur le design et sur le forum en lui-même : J'adore le design!! Looove!. De plus, je trouve le contexte très original.
    Texte à mettre sous votre pseudo : All your secrets are mine
    Célébrité sur votre avatar : Nelly Furtado


Dernière édition par Florinda Feliciano le Mar 28 Oct - 21:26, édité 8 fois
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Florinda Feliciano
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MessageSujet: Re: Et voilà Florinda !!! [en cours]   Et voilà Florinda !!! [en cours] EmptyVen 26 Sep - 0:03

Voici l'histoire


Les personnages :
Spoiler:


Les étoiles éclairaient les rues de Venise en cette nuit où l’amour envoûtait ces deux amants victimes du maléfice de Cupidon. Rien ne pouvaient les séparer, tellement leur sentiments étaient puissants, dirait-on l’incarnation des sensations de Tristan et d’Iseult après avoir goûter à ce doux breuvage ? Quoi que… ? L’homme paraissait embarrassé,… Ou plutôt tracassé par quelque chose. Peut-être gardait-il un secret en lui dont il avait obligation de ne rien en dire… ? Pas même à sa chère et tendre… ? Peut-être la mettait-il en danger ? Peut-être voulait-il lui en parler malgré son devoir ? Quoi qu’il en fût, des sueurs froides glissaient le long du front de l’amoureux. La jeune femme remarqua de suite son comportement bizarre.

« Que se passe-t-il mon chéri ? »
« Oh… Euh… Rien, c’est que… Euh… »

A peine le temps de s’expliquer que l’on entendit des coups de feu ! D’où cela pouvait-il provenir ? Instinctivement, l’homme se dirigea vers le coin d’une ruelle sombre, tout en protégeant sa bien aimée, afin de se mettre à l’abri d’une éventuelle fusillade, puis il sorti de sa poche intérieure, un revolver. La jeune femme, terrorisée par cette arme, lui exigea des explications. Son soupirant lui répliqua pour toutes réponses :

« Je ne suis pas l’homme que tu croyais aimer… »
« Hé alors Feliciano ! On se dégonfle ? », dit une voix au loin…
« Tu crois franchement que je t’en laisserai le plaisir ? » lui répondit-il
« Alors montre toi si t’es un dur ! », s’exclama une autre
« *chuchotement* Et merde ! Ils sont plusieurs ! *plus fort* Tu vas regretter de m’avoir provoquer ! »

Par ces mots, l’homme appelé Feliciano pointa son calibre au hasard et sembla attendre. Deux balles le touchèrent à l’instant même, la femme en cria de terreur. Guidé par son instinct de tireur et malgré son bras blessé, Feliciano tira avec une exacte précision à deux angles opposés. On entendit quelques jurons de plaintes et un hurlement de douleur. Il avait finallement atteint une cible ! Par contre, il ne s’arrêta pas de tirer à ces deux angles pour autant ! Il continuta jusqu’à ce qu’un silence de mort régna sur cette ruelle. La femme crut voir le sadisme en son regard, appeurée , elle s’apprêta à s’enfuir lorsque le tueur la retint.
Comment l’homme le plus gentil et le plus doux du monde peut-il se transformer en un monstre capable de tuer ? Qui est-il vraiment ? Pourquoi ces hommes avaient-ils l’intention de lui faire du mal au juste ? Que se passait-il autour d’elle ? Toutes ces questions tourbillonnaient dans sa tête, décidément, elle ne savait pas quoi dire ni quoi faire après tout ça…


« Ma chérie, je te jure que j’ai essayé de t’en parler, mais je ne savais pas comment… Et puis je ne savais pas quelle réaction tu aurais… »
« Qui es-tu ? » le coupa-t-elle
« C’est moi,… Octavio ! Cependant, je ne suis pas un chef comptable comme je te l’ai fait croire,… Je suis… Enfin… Je fais parti de la Cosa Nostra !… De la Mafia !... Vois-tu... Les hommes qui me tiraient dessus étaient nos ennemis,... J’ai été obligé de te cacher cela et de te mentir, pour mieux te protéger. »

Après une certaine hésitation, elle lui demanda :
« Tu m’a menti… Sur tout ? »
« Non,… Sache que mes sentiments pour toi ont toujours été sincères… Par contre, je ne t’empêche pas de me quitter, je comprendrai…, je suis une personne dangereuse. *baisse les yeux d'un air désolé*»
« Octavio… »

Des larmes s’échappèrent des yeux de la jeune femme. Il ne s’agissait pas seulement d’une tristesse, mais d’une sorte de joie. Elle était si ravie, voire heureuse, de l’entendre dire que, malgré tout, ses sentiments envers elle existaient, avaient toujours existé. Elle ne put s’empêcher de le serrer dans ses bras, tout en sanglotant le sourire aux lèvres :

« Peut m’importe ton métier,… Si l’homme que j’aime par-dessus tout…, ressent la même chose pour moi, alors… Io gli farò seguire tutta la mia vita, il mio amore [Je te suivrai toute ma vie, mon amour] »

Touché par cette parole redoublant de tendresse, Octavio saisit doucement le visage satiné de son âme sœur, lui sécha ses larmes, et l’embrassa avec une passion infinie.
Peut-on remettre en cause l'existance de ce fameux dieu de l’amour ? Qui d’autre pourrait être assez fou pour réunir ces deux cœurs ?...


Soit,... Quelques années plus tard, leur flamme ardente donna lieu à un magnifique mariage, donnant la naissance, un certain 12 avril,… A mon histoire.

***


Des sensations étranges traversent mon esprit... Ce parfum de la mer… ? Cette chaleur méditerranéenne… ? Venise...? La ville qui m’a vue grandir... ? Quelques souvenirs de ma lointaine enfance me reviennent…

Nous habitions dans un quartier assez tranquille, plus précisément dans un vieil appartement datant de la renaissance, un quatre pièces plutôt charmant, pourrais-je dire. Comme nous étions situés au cinquième étage, j’avais pris pour habitude de regarder, en m’appuyant sur la pointe des pieds, tous les passants du haut de la fenêtre du salon… Parfois il m’arrivait de me demander d’où ils partaient, et dans quelle direction ils s'en allaient, mais je n’avais pas encore la capacité d’y réfléchir intelligemment. En règle générale, le « mangiare !! » de maman me faisait oublier ces interrogations profondes, il me donnait l’eau à la bouche, puis je ne pensais plus à rien, sauf à remplir mon petit estomac gargouillant. En même temps cela peut se comprendre : êtes-vous capable de me citer une chose plus appétissante qu’un bon plat de spaghetti fumant servi dans une délicieuse sauce carbonara préparée au lait battu et aux gros morceaux de lardons, tout ceci cuisiné par l’amour d’une gentille mère vous recevant à table avec le sourire ?
Ma mère… Je ne me souviens plus exactement ni de son apparence ni de sa personnalité mais… C’était une vraie fée du logis, un véritable rayon de soleil éclairant les cœurs, sa lumière ramenait toujours la gaieté dans son foyer. Elle aimait rendre service, une des raisons pour laquelle elle s’occupait des tâches ménagères sans oublier de délicates attentions pour les autres, par exemple : des câlins de réconfort ou de bienvenue, de belles fleurs de papiers accrochées au-dessus de mon lit, quelques pétales de roses étalées çà et là pour décorer la table basse, un bel accueil à l’intention des invités, etc… Mon père était sûrement le plus comblé de tous les hommes,… Dans mon cas, même si je ne comprenais pas les paroles des grandes personnes, je recevais énormément de tendresse et d’amour de la part de ma mère. Aucune petite fille de mon âge ne pouvait en recevoir autant.


Hélas, le bonheur ne durerait pas... Un jour de juillet, maman annonça à mon père la venue d’un nouveau bébé… Il était aux anges ! Je revois parfaitement son sourire radieux ! Mais elle,… ? Je ne comprends pas... Je distingue de moins en moins les trais de son visage dans mes souvenirs.

Son ventre se bedonnait et s'arrondissait au fil des jours, j'étais curieuse car je ne comprenais pas ce phénomène. J'ignorais également la raison pour laquelle certains proches et amis venaient de plus en plus souvent, ils l'aidaient à repeindre les mur de ma chambre et lui offraient des tas de paquets: de nouveaux vêtements, de nouveaux meubles, de nouveaux ustensiles de cuisine, dont un biberon,... Ainsi que d'autres centaines d'objet à en juger pas très utiles, ni pour elle, ni pour moi. J'étais tout de même assez grande ! Je n'avais plus besoin de dormir dans un lit de nourrisson dans une chambre aux couleurs chaudes ! Les convives éclatèrent tous de rire à cause de ces nombreuses exclamations. Je ne pouvais pas supporter ces moqueries, aussi "sympatiques" furent-elles. Honteuse, je décidai de bouder afin de mieux me tenir à distance de mon entourage. Je lançai des regards noirs à chaque adulte. Voilà comment commencèrent mes premiers moments de solitude.
Les mois passèrent de plus en plus vite, sans le moindre changement dans mes humeurs. Au bout d'un moment, je devins de plus en plus difficile pour mes parents :


« Mais voyons Florinda, mange tes haricots ! »
« NAN ! J’ai pas faim ! »

Mon père rassura ma pauvre mère inquiète en lui faisant croire à une crise de jalousie. Celle-ci passerait après la naissance de leur deuxième enfant. C’était sans doute vrai,… Je ressentais déjà de la rancœur en observant son estomac tout rond.
Hélas pour elle, mon paternel était dans l'erreur : un nouveau venu n’arrangerait aucunement la situation.


Au contraire…

« Chéri ! Sort la voiture ! Je perds les eaux ! »

Le soir où elle s’apprêta à accoucher, ses hurlements de douleurs me réveillèrent en sursaut. Elle lui ordonna de se dépêcher, et de me prendre avec eux. Elle ne voulait pas me laisser toute seule. Le trajet vers l’hôpital ne s’effectuait nullement en douceur, non seulement à cause des insupportables gémissements de ma mère mais en plus , le chauffeur me fit presque dégorger le peu de nourriture avalée la veille, faute d’appuyer sur l’accélérateur. Une fois sur place, quelques médecins accompagnés de leurs auxiliaires prirent notre femme enceinte puis la conduisirent en salle d’accouchement, tandis qu’une infirmière nous installa en salle d’attente.

« Veuillez patienter ce ne sera pas long »

Assis sur nos chaises, mon père et moi vîmes ma mère s’éloigner dans ce long et interminable couloir, couchée sur son lit roulant, accompagnée de tous ces médecins. Nous patientâmes, quelques temps,… Puis longtemps voire très longtemps… Mon père trembla d’angoisse devant cette longue attente. Il en perdit tous ses nerfs… Guidé par la rage, il donna un violent coup de poing au mur puis se mit à crier. Les patients sursautèrent tous d’effroi, moi la première.

« Voyons monsieur ! Calmez-vous ! Votre femme va bientôt arriver ! »
« Comment puis-je faire confiance à des incompétents !? Je veux la voir ! Tout de suite ! *sort son flingue*»
«SECURITE ! »
« Montrez-moi son bloc opératoire et il n’y aura pas de blessés. »lui ordonna-t-il en pointant son arme sur la tête de cette pauvre femme
« B…Bien mon…monsieur... »

Elle ne put en rajouter plus, l’arme de mon père forçait son instinct à tenir sa langue sans tenir tête à cet étrange futur père, pour la deuxième fois. Jamais je n’avais vu une telle expression sur le visage de mon paternel, on aurait dit quelque chose comme de la méchanceté, ou de la cruauté… Il voulait absolument voir sa femme, et ce, à n’importe quel prix… La pauvre otage de sa folie sorti de sa poche un carnet de note tout en tremblant, regarda une de ces pages, puis l’emmena peu après un bref « Par ici, monsieur». Je les suivais tout les deux pas à pas dans ce même couloir, sans faire le moindre bruit. L’allée s’assombrissait au fur et à mesure de notre marche. Lorsqu’elle s’arrêta devant une porte.

« Nous y voilà… », affirma-t-elle après avoir consulté à nouveau son carnet

Avec la même force que précédemment, il bouscula l’infirmière et rentra en défonçant l’entrée. On entendit des hurlements, ceux de mon père mais aussi ceux d’une femme, celle-ci semblait souffrir… On pouvait également entendre des sages-femmes tentant de la détendre et de lui donner des conseils… De mon point de vue, je surpris une conversation entre deux hommes en blouse bleu clair, elle racontait une histoire d’infection mortelle,… Pourtant, l’homme armé ne cessait d’insulter toute l’équipe médicale, il ordonnait aux sages-femmes de se dépêcher, elles ne savaient quoi répondre mis à part ces mêmes « Nous faisons tout notre possible ! »
La femme en mal d’enfant eut une réaction étrange… Une de ces nombreuses plaintes se fit longue, elle se senti bizarre, plus faible, incapable de produire le plus insignifiant des mouvements… Une relève intervint pour évacuer mon père du bloc, la panique des médecins se fit sentir malgré le mur et la porte renfermée. Quand soudain,… Des braillements de bébé ? Mon père se mit à sourire, cependant la tension de l’autre côté du mur se renforça d’autant plus… Quelques affolements, quelques voix, puis plus aucun son… Le silence. Un homme sortit de la pièce afin de demander à mon père de le rejoindre. Ce dernier commença à blêmir.


« Non, ce n’est pas possible… », réussit-il à exprimer

Une femme de l’équipe lui confia un petit être délicat.

« Papa… Elle est où maman ? », lui demandai-je par curiosité

Il me regarda d’un air désemparé mais pris soin de me répondre :
« Notre soleil s’est couché, en laissant place à une nouvelle étoile… »

Il me montra le nouveau né dans ses bras.
« Voici Francesco, ton petit frère »

Ce fut une nuit très mouvementée, nous étions le 15 mars 2029, à 02h48 précise, la nuit où le destin d'une femme pris fin. Ainsi fut la naissance d'un nouveau petit mafieux dans la branche de la Cosa Nostra.


***


Dernière édition par Florinda Feliciano le Ven 5 Déc - 1:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et voilà Florinda !!! [en cours]   Et voilà Florinda !!! [en cours] EmptyVen 5 Déc - 1:38

Le seul souvenir qu’il me reste de ma mère désormais,… est une tombe de marbre blanc. A partir de ce jour-là, l’enfer n’a cessé de croître dans ma petite vie tranquille.

J’avais vraiment mis du temps à comprendre que maman ne serait plus jamais là. Mes interminables pleurs, en plus de ceux de mon petit nourrisson de frère, rendirent mon père fou d’impatience. Il implorait d’urgence la présence d’une femme dans sa maison, afin de mieux pouvoir nous consoler. En plus de cela, il ne voulait pas se rabaisser aux tâches ménagères non pas parce qu’il ignorait comment utiliser un balai, seulement, d’après lui, le ménage est une chose très humiliante pour un homme digne de ce nom.
C’est pourquoi il fit appel à une nourrice, sa vie se faciliterait avec elle : il n’aurait plus besoin de se soucier ni de l’hygiène de son appartement ni de ses enfants puisqu’ils seraient entre de bonnes mains.

Son enthousiasme se fit étrangement sentir dès le premier jour où « madame la nounou » entra dans ses services.


« Bon, et bien, je vous confie mes petits bouts de choux ! Tu seras sage ma p’tite Flo’, n’es-ce pas ? Tu obéiras bien à la gentille nourrice, d’accord ? »
« Mais, papa ! »
« Non écoute, papa a du travail ! Allez à ce soir ! »

Chaque journée se ressemblait : dès le matin, la nourrice nettoyait la cuisine, époussetait les meubles du salon, puis passait l’aspirateur dans les chambres, pour ensuite préparer le déjeuner. Le « déjeuner » ? La « nourriture sous vide » est un terme plus approprié à ces espèces de trucs immangeables qu’elle me forçait littéralement à inglutiner ! En effet, elle prenait goût au calvaire de me nourrir malgré moi car de la gentille fille calme du matin, je devenais une vraie teigne au repas. Impossible pour elle d’échapper à mes crises d’enfant en colère, c’est pourquoi elle n’avait autre obligation que de livrer bataille avec comme réplique de longue date :

« Mange Florinda ! C’est très bon pour la santé »

Pourtant il est très facile de comprendre : une pizza entièrement carbonisée voire calcinée aurait été plus fameuse. Si vous saviez à quel point je souffrais énormément du manque de la qualité culinaire. Bon sang ! Qu’aurais-je bien pu donner pour retrouver le véritable goût des produits frais, de la cuisine préparée avec amour ? Et non pas ingurgiter ces produits industriels donnés généralement aux animaux.
De toute façon cela n’aurait servi à rien de s’expliquer, elle n’aurait jamais pu me comprendre… Vous pouvez me croire, j’en même fait ma propre expérience : une fois, lorsque j’avais atteint un âge véritable pour penser normalement, je lui confia à quel point ma maman me manquait et qu’elle ne pourrait en aucun cas la remplacer malgré tout… Au lieu de me consoler ou de me rassurer comme une personne bien attentionnée, elle préféra m’ignorer pour en revenir à son petit ménage. Peut-être ne supportait-elle pas qu’elle ne serait jamais une sorte de « seconde mère » à mes yeux ? Ou bien, ne voyait-elle en moi rien d’autre qu’un gagne-pain? Ces questions ne cessaient de me travailler l’esprit, car elle se montrait de plus en plus odieuse avec moi par la suite. Non seulement elle en rajoutait avec ses plats infestes, mais en plus elle ne m’aidait même pas lorsque j’avais un devoir pour l’école… Elle préférait de loin donner le bavoir à mon frangin et observer ses premiers pas. Lui au moins, avait droit de l'affection.
Contrairement à mon père, lui, il n’avait jamais été là parce que « trop de boulot ». Jamais il ne s'était réellement inquiété pour nous, il n'avait jamais pris soin de prendre de nos nouvelles, nous passer un coup de téléphone? Même pas... Par exemple, lorsqu'il rentrait le soir, je n’arrêtais pas de me plaindre de la nourrice : je lui exclamais à chaque fois mes mille reproches de l’avoir embauché tout en lui avouant à quel point je la détestais. Pour toutes réponses j’avais droit à :


« On en reparlera demain ma petite puce, d’accord ? Parce que là je suis fatigué… »
« Mais tu m’as dit ça déjà hier ! »

Voyez-vous, ne pas avoir droit à l’écoute de son seul parent, c’est vraiment quelque chose d’abominable pour un enfant. A cause de ce manque d’attention à mon égard, je passais mes soirées à pleurer, à regretter la mort de ma mère. Pourquoi, Francesco, avait-il pris sa place ? Pourquoi les choses devaient-elles se passer ainsi ? Pourquoi… ? Pourquoi… ? Tant de « pourquoi », sans jamais recevoir aucune réponse. Je n’avais même pas dix ans mais j’étais tellement blessée, brisée,… En plus, personne ne voulait m’écouter, personne ne voulait me consoler, personne ne cherchait à me comprendre et ce, même à l’école, ou au collège en grandissant. Tout le monde se montrait insensible, surtout les professeurs : toujours à vous donner de sales remarques pour le manque de travail et de motivation mais pour vous encourager, il n’y a bizarrement plus personne. Je préférais donc rester en solitaire, du matin au soir.
Pourtant, je réussis à trouver un remède afin de compenser mes souffrances : je pris un certain goût à écouter aux portes. Au début, je suivais surtout les conversations puériles de petites filles en fleur, par la suite j’espionnais les grandes personnes comme les voisins ou les femmes de ménages de l’appartement, c’est-à-dire : je les suivais pour savoir où elles travaillaient ou ce qu’elles faisaient en dehors de l’immeuble, je connaissais alors leur proches et familles. Parfois on apprend des choses intéressantes lorsqu’on flâne un peu trop dans les couloirs :


|| Voisine 1|| Bien le bonjour madame, et alors le boulot ça ne s’arrête pas, n’es-ce pas ?
|| Voisine 2|| A ça, je ne vous le fait pas dire, enfin je n’ai pas à me plaindre,… Moi au moins j’ai bien des diplômes certifiés, contrairement à la nourrice des petits Feliciano…
|| Voisine 1|| C’est vrai ça !
|| Voisine 2|| Le pauvres enfants, leur père a sûrement beaucoup à faire et ils se font éduquer par une fausse gouvernante. Il paraît que ce n’est même pas sa première famille.
|| Voisine 1|| Dîtes-moi, en parlant de leur père, vous savez où il travaille ?
|| Voisine 2|| Dans les affaires, il me semble…


Peu après avoir entendu ces précieuses informations sur ma fausse gouvernante, je m’empressai de monter à mon étage, de rentrer à la maison. La bonne m’attendait déjà et s’apprêtait à me faire des reproches sur la ponctualité. A peine rentrée, je lui recrachai au mot près ce que j’avais entendu. Je ne m’en arrêta pas pour autant : je la menaçai de tout répéter à mon père si elle continuait à être aussi méchante avec moi. Elle ne pût rajouter un mot. Je lui avais littéralement cloué son bec ! Pour la première fois, je me sentais fière et victorieuse. Cependant, elle parût étrange, se mit à blêmir puis s’en alla en courant, sans aucune justification. Elle donna sa démission le soir même par téléphone en prétextant une grossesse inattendue. La réaction de mon père m’effraya, il pris une énorme colère et s’écria :

« Ah ! Les femmes et leur grossesse à la con ! Florinda, tu va avoir dix ans, n’es-ce pas ? Tu es une grande fille maintenant donc tu peux parfaitement remplacer ta nourrice. Aller dépêche-toi de coucher ton frère ! Demain tu t’occuperas du ménage, c’est clair !»

Je ne pus rien ajouter de plus, il me faisait tellement peur, déjà à cause de sa voix criarde mais aussi, par sa grande corpulence avec son air méchant et près à tuer… Donc, j’acquiesçai, puis emmenai mon petit frère dans sa chambre. Au moins, il restait une bonne nouvelle : je n’aurais plus jamais de nourrice antipathiques à mes trousses, même si… Je devais en subir les conséquences en devenant sa seconde. Bon, je ne vais pas vous faire trop de détail mais comprenez, c’était bien loin d’être vivable : tout les jours, je devais me lever tôt afin de m’occuper de réveiller mon frère, sans oublier de faire son petit-déjeuner ET le café du paternel, ensuite il fallait aller en cour, donc déposer mon frère à son école, je n’avais pas le choix car il m’était interdit de le laisser tout seul dans la rue. Puis, comme tout les autres enfants, je suivais une longue journée de bourrage de crâne, de « taisez-vous ! », de sonnerie de cloches, de « vous m’ferez cent lignes pour demain ! »,… Une journée d’école normale, quoi ! Jusqu’au soir où je pouvais enfin rentrer chez moi, exténuée, sans oublier de récupérer le petit, pour préparer, une fois sur place, les devoirs et le dîner du soir en attendant mon père. Bien sûr, celui-ci n’était jamais content, toujours à se plaindre de la moindre petite faute comme le trop ou le peu de sauce dans la viande... Vous comprenez mieux maintenant l’appellation « enfer » pour désigner mon enfance ?
Heureusement, grâce à mes activités favorites, je trouvais un moyen de m’isoler de tous mes problèmes et de mon entourage.


Espionner les personnes m’aida également à passer ma crise d’adolescence, car tout comme mon corps, mon esprit se transforma : je devins plus méfiante, plus curieuse, plus discrète dans mes actions donc plus mystérieuse pour les autres.

[a finir]
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