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 Exemples du RP du Jeu [Le Soft]

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Lorenzaccio Manzoni
Italian Crime Lord || L'amant de la Mort.

Lorenzaccio Manzoni


Nombre de messages : 675
Age : 33
Where are you? : Si je me trouvais derrière toi, tu serais déjà six pieds sous terre.
Âge RPG : 22 ans de galère!
Humeur : Triste, déprimé, énervé...Envie de massacrer.
† <b><u>Job/Couverture | Rang</u> : Directeur du Bellagio | Don de la Mafia Italienne
† <b><u> And for a RP </b></u : I'm Busy =(
† <b><u> Petit Plus </b></u&g : Alliance diamant extra pur gravée au nom de Natasja.
Date d'inscription : 20/05/2008

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MessageSujet: Exemples du RP du Jeu [Le Soft]   Exemples du RP du Jeu [Le Soft] EmptyMer 9 Juil - 0:19

    Je mettrais ici des exemples de RP du jeu, afin de vous montrer à quoi ressemble les posts en accord avec les exigences du jeu ^^

    Lorenzaccio Manzoni:



    On a tous quelque chose de Spécial...Moi le premier.


    Un type a dit un jour : « Tout être d’esprit se range du côté bénéfique ».

    Tu parles.

    Entre devenir un scientifique taré ou un mafioso recherché, je préfère largement la seconde option…En plus les fringues ont plus de classe. Seulement, un scientifique ne risque pas de se taper une balle dans le cornet au moindre de ses mouvements. Moi, si. Pourtant, j’ai toujours tous mes membres, personne ne m’a encore explosé le crâne, et tout ça grâce à quoi ? Je me suis fait un nom dans cette ville ingrate. Aujourd’hui on ne m’appelle plus « Lolo », ou les dérivés stupides affublés d’allusions débiles, mais purement et simplement Don Manzoni.


    « Meurtre d’un mafioso italien sur Las Vegas Coast. La police sur le coup! »


    On lisait ce gros titre dans les journaux depuis l’audacieux meurtre d’un de mes hommes. Les journalistes manquent de matière, et faute de pouvoir s’arracher une photo de moi, ils se battent les cadavres de mes mafieux…Malheureux, n’est ce pas ? Remarque, me photographier relevait quasiment de l’impossible, car personne ne connaissait réellement mon visage. On parlait d’un type baraqué façon armoire à glace, parfois d’un gringalet peureux, et même d’un nabot rachitique. Aucune de ces descriptions ne correspondait à la vérité, et je m’en avouais bien heureux. Je pouvais encore me déplacer dans la rue sans risquer de vêtir l’uniforme de taulard un instant plus tard. Hélas, je « sentais le mafieux » comme on dit, ainsi des regards suspicieux se posaient souvent sur moi. Ma peur panique des menottes et de l’uniforme de poulet n’arrangeait rien là-dedans, au contraire…On se méfiait d’autant plus.


    -Saloperie.


    Juron suivit d’un journal froissé et jeté dans la première poubelle venue. La presse m’exaspérait ces temps-ci ; je me sentais frustré de réapparaître au centre de la scène, tous mes efforts dans le but d’établir un profil bas se réduisaient ainsi à néant. Mafia italienne, Cosa Nostra, Organisation ritale…Toute la panoplie censée nous désigner sortait des bouches, des plumes et des ordis. J’en devenais fou.

    Les mains dans les poches et le regard vide, je marchais tranquillement dans les rues de Vegas. Pas de voiture ; me dérouiller les jambes ne me tuerait pas. Quoique…on ne sait jamais. La prudence me conseilla de porter un flingue, juste au cas. Je ne sortais jamais sans armes, et généralement Luigi me collait une ou deux montagnes de muscles au derrière, histoire de décourager les éventuels abrutis animés d’une envie de bizutage. Niveau d’intelligence requis pour oser se moquer ou lever la main sur un caïd de mafia : moins un milliard. Et parole de mafieux, ce genre de personnage à cervelle de mouche, ça existe !

    Bref. Je traînais donc dans les rues à la recherche d’une solution à mon problème, ou plutôt à mes problèmes : trouver l’auteur du meurtre, le buter en toute honnêteté, et se refaire un profil bas. Pas facile tout ça. Vous comprendrez donc aisément les raisons de ma frustration grandissante. De plus, me retrouver entouré de civils à l’intelligence de machines commençait à me peser. Si je voulais causer affaires, ou du moins d’un sujet valable, je devais soit tomber sur un mafieux, soit sur un Manzoni. Et croyez-moi, ça ne court pas les rues. Sauf en présence de flics.

    Dans ma famille, aucun membre ne bosse hors de la Mafia. Pourtant, l’un d’eux rechigne à passer du côté obscur : mon cousin, Mario. Ce dernier dirige un night-club près de Las Vegas Coast ; un cadeau de ma part. L’argent contribue au bonheur, surtout si on ne précise pas d’où il provient. Dans ce cas là, l’acquisition pu se faire grâce à du fric durement gagné suite à un trafic de drogue productif. Toute la vie de Mario tourne autour de cette phrase : « Cousin, je ne veux pas être mêlé à ton business, je te l’ai déjà dis mille fois ! », et pourtant il baigne quasiment en plein dedans. Les gens sont si faciles à berner, surtout s’ils veulent suivre le train-train quotidien du gouvernement.

    Rendre visite à mon cousin me ressourcerait peut-être. Je me rendis donc à l’Hémisphère, son fameux bar, sans attirer l’attention sur mon chemin. Une confrontation mafieux/flic ne m’enchantait pas, et elle m’attirait encore moins dans mes moments de mauvaise humeur. Soit. Arrivé à destination, je me tapai tout d’abord l’éternelle fouille. Deux gros mastodontes me palpèrent façon brutes de décoffrage, sans même faire attention où ils posaient les mains.

    -Hé, faites gaffe où vous mettez vos mains ! M’insurgeai-je.

    Les types me débarrassèrent de toutes mes armes et les mirent dans un petit sac de tissu bleu, puis ile me demandèrent mon nom. Il leur suffit de croiser mon regard, de blanchir face à l’horreur de mon œil gauche fendu tel une coquille d’œuf éclaté, et de suite on tirait le tapis rouge. L’un des deux types bégaya un « Bonjour monsieur Manzoni » et m’indiqua la porte. J’entrai sans un mot et laissai vaciller un instant mon regard sur les clients de l’endroit : on remarquait très bien la ségrégation entre les clans. Les russes dans un coin, les italiens dans un autre, des clients normaux en plein milieu et les apprentis-flics au fond. Bref, le moindre flingue jeté dans la salle serait utilisé de bon cœur.

    -Cousin !

    Je tournai la tête vers le comptoir ; Mario me fit signe d’approcher. Un sourire en demi-lune se dessina sur mon visage et mes pas me conduisirent à lui. Je m’accotai au meuble et toisai mon cousin, non pas hautainement, simplement par habitude. Mon sourire ne se décrochait guère, et d’une voix calme je me permis une remarque :

    -Un vrai calme de mort ici…Jette un flingue dans la salle, et ce ne sera plus seulement au sens figuré !
    -Bah, on s’y fait tu sais…Soupira-t-il. J’te sers un Limoncello ?
    -Oui, mais vas-y mollo, j’tiens pas à clamser sur le coup !
    -Arrête donc de faire ton douillet, t’arrive à te boire du Lambrusco sans rechigner, alors une liqueur comme ça ne va pas te tuer !

    Je laissai Mario se charger de la boisson et jetai un œil sur l’une de ses serveuses. Je ne la connaissais pas, sans doute avait-elle fraîchement rejoint l’équipe. Cependant je sentais comme une aura répulsive autour d’elle…Instinct mafieux : se méfier de toute personne inconnue. Hélas, mon cher cousin capta mon attention sur cette demoiselle et me dit :

    -Ah, je ne t’ai pas présenté Mia ? Une fille sympa, je l’ai embauchée il n’y a pas si longtemps…Il l’interpella : Mia ! Viens-voir par ici !

    La jeune serveuse, occupée à nettoyer une table, se tourna vivement. Je sortis un paquet de clopes non-cancérigènes de ma veste de costar, en allumai une et demeurai longuement le regard vague, posé sur le corps de la fameuse Mia. Tout en laissant tomber la cendre de la cigarette dans un cendrier, je murmurai à mon cousin :

    -T’as le don d’te dégoter les canons toi…
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MessageSujet: Re: Exemples du RP du Jeu [Le Soft]   Exemples du RP du Jeu [Le Soft] EmptyJeu 10 Juil - 1:29

    Haneul de Mendoza:

    Tu parles d’une ballade ! Lors d’une chasse au mafieux sur le port, l’homme avait perdu son trousseau de clef et se devait impérativement de le retrouver sous peine de supporter les crises à répétitions de sa fille. Depuis hier, rien n’allait comme il le désirait. Haneul avait, en quelques heures, cassé une assiette et deux tasses, renversé du lait par terre, oublié de prévenir son patron qu’il ne pouvait pas travailler vu que Darren lui avait confié une mission, était arrivé en retard car sa fille lui avait fait une scène après qu’il se soit entraîné au lancer de couteau sur le mur de la cuisine et en plus, avait perdu ses clef ! Tout allait bien dans le meilleur du monde, joie et bonne humeur en perspective !

    En plus il a plu. C’est donc un Haneul trempé comme une carpe qui se rend sur le port, pas très content de sa journée mais toutefois assez positif : après autant de malchance, il ne peut y avoir que de la chance ! Il va sûrement retrouver ses clefs et sa fille acceptera sûrement de vouloir venir jouer au tennis avec lui demain… C’est donc avec optimisme qu’il parcourt le port de long en large, repassant sur ses pas dans l’espoir de mettre la main sur son trousseau. Trousseau qu’il trouve d’ailleurs après une bonne heure de recherche, jusqu’à ce qu’un attroupement attire son regard. Des hommes tentent d’éloigner quelques marins qui tentent de savoir ce qu’on décharge. Ca doit forcément être précieux vu le périmètre de sécurité qui entoure le bateau. Tout est étrangement calme et trop bien rôdé pour que ce soit une cargaison normale. Les marins sont connus pour crier et s’exprimer avec force, mais là ils semble étrangement calmes.

    Hop hop hop, voilà le chasseur qui se faufile à travers les foules, se cachant dans l’ombre des caisses, aussi vif et rapide qu’une anguille. Il avait bien fait d’éviter les couleurs vives aujourd’hui ! Un simple t-shirt noir rayé de gris tombant sur un jean droit d’un bleu foncé ainsi qu’un simple sweater zippé couleur charbon pour éviter de prendre froid. Précautionneux, Haneul retira les deux chaînes autour de son cou qui faisaient trop de bruit à son goût et les mit dans sa poche, écoutant avidement ce qui se disait. Ca sentait le mafieux à plein nez… Rapidement, Haneul fit le tour de ses armes. Un tournevis et un couteau… Pas grand-chose quoi ! Mieux valait repartir discrètement et alerter d’autres chasseurs plus compétent, il y avait des têtes qui rapportaient cher dans les parages… Mais l’occasion de se sauver ne se présenta pas. Des pas en sa direction, et le voilà qui panique ! Au lieu de s’éloigner du centre chaud, le voilà qui s’en rapproche, rampant littéralement au sol pour se cacher derrière camions, machines et caisses, évitant les nombreux hommes costumés… Et tatoués. Jamais Haneul n’a vu autant de mafieux italien au mètre carré et ce n’est pas pour le rassurer ! Le voilà coincé entre trois boîtes, et devant lui se profilent deux hommes qu’il imagine bien mieux armés que lui… C’est là qu’une idée lumineuse lui traverse l’esprit ! Avec agilité et silence, le voilà qui soulève un couvercle et saute dans une longue boîte avant de refaire glisser le couvercle sur lui, le plongeant dans le noir total.

    Opération réussite, le voilà caché dans une boîte pleine de sciure et de bouts de fer qui ne cessent de lui rentrer dedans, plus qu’à attendre que les mafieux quittent la place pour en sortir ! Il ne craint rien, pourquoi des criminels s’intéresseraient-ils à des bouts de fer ? Ils forment une usine de forge ? Mais étrangement, les pas ne font que se rapprocher, et voilà qu’autour de lui des voix s’élèvent… Complètement paniqué, ses muscles se crispent au maximum, sa respiration s’accélère en même temps que son cœur, et une main se posa sur le rebord de la boîte… Non, par pitié, qu’on ne l’ouvre pas ! Ou peut être qu’on l’ouvre, avec un peu de chance il se fera passer pour un passager clandestin… Haneul ne sait plus quoi penser, panique et sue à grosse gouttes, écoutant sans vraiment comprendre ce qui se trame autour de la boîte dans laquelle il est prit au piège. Puis les voix s’éloignent, la tension redescend, Haneul peut enfin respirer. C’est le moment de se risquer à sortir de la boîte, et de s’en aller vite fait. Son horoscope lui présageait des difficultés ayant rapport avec le travail, mais là, c’est plus des difficultés, c’est des énormes boulettes !

    Le voilà qui soulève de nouveau le couvercle, avant de le relaisser tomber, entendant de nouveaux des pas. Bordel, jamais tranquille ! Mais là, ce n’est pas juste pour papoter autour de la boîte. On la soulève, ça tangue et ça roule à l’intérieur, Haneul a bien du mal à rester en place et ne pas grogner est presque une torture. Finalement le tout se stabilise, sauf que la boîte qui était allongée se retrouve debout, et Haneul… A à présent la tête en bas. Jouer à cache-cache ce n’est vraiment pas son truc ! Une fois à la maternelle il en avait fait une partie et avait eu la bonne idée de se cacher dans des sapins… Et la sève de sapin, ça colle partout.
    Impossible de sortir de ce mauvais pas, surtout qu’il sentait des présences à l’extérieur. Ca marchait de long en large, donnait des ordres brefs… Un bruit de moteur qu’on met en marche, et voilà que tout bougeait encore.

    Et là, ce fut le choc. En plus d’être enfermé tête à l’envers dans une boîte pleine de sciure et de bâtons en fer, Haneul était entouré de mafieux eux-mêmes enfermés dans un camion. Cette fois, pas question de positiver ! Ou plutôt, si ! Avec un peu de chance il trouvera un moment pour s’échapper… Ou peut être que tout cela est un mauvais rêve… Ou peut-être pas. Haneul commençait à suffoquer, le sang lui montait à la tête, et hors de question de se retourner, ça ferait trop de bruit. La poisse !

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MessageSujet: Re: Exemples du RP du Jeu [Le Soft]   Exemples du RP du Jeu [Le Soft] EmptyVen 11 Juil - 16:15

    Natasja Melnikov

    {On n'est jamais mieux servis que par soi-même
    C'est pas moi qui vais vous contredire!


    Late Night Strip Club, samedi, minuit et quart



    Cette affaire, j'aurais du m'en occuper moi-même. La consigne était pourtant claire: Descendre Johnny Devons après avoir récupéré le fric qu'il me devait, à savoir la coquette somme de 60.000 dollars –intérêt compris. Il m'aurait payé directement, ça m'aurait évité d'user du plomb pour cette vermine...Mais j'avais à mon service des abrutis qui ne comprenaient jamais rien du premier coup…Alors imaginez...

    -Donc…Répète moi encore une fois ça?
    -Euh…Ben…Disons que j'ai cru qu'il fallait juste le tuer…On m'avait rien dit pour le fric et…Du coup…
    -Du coup non seulement tu ne l'as pas descendu et en PRIME tu n'as même pas été foutu de récupérer mon fric!
    -Mais…Patronne je…
    -Pas de mais! Je me lève. Je n'arrive pas à croire qu'une consigne aussi simple vous arriviez encore à me la foirer! Le descendre ET récupérer le fric! Maintenant il va être sur le qui-vive! J'aurais du envoyer Anastasia, elle au moins elle sait y faire! Bougre d'imbéciles!

    Le visage caché dans les mains, je secouai négativement la tête. En face de moi, un jeune sous-lieutenant de la Mafia venant à peine d'être promu, son prédécesseur ayant été victime d'un léger accident…Mortel. Ce jeunot était terrifié. Mon assassin attitrée était prise sur une affaire de la plus haute importance, la moitié de mes hommes disponibles étaient sur un arrivage important de drogue, le reste éparpillé un peu partout, occupé à tenir éloigné les chasseurs et les flics. Ces derniers posaient beaucoup de problèmes, venant me chercher des noises quasi quotidiennement. Je n'avais pas une minute de tranquille, sans cesse à m'inquiéter pour tout. Je confiais une mission simple. Extrêmement simple: Récupérer l'argent et le descendre ensuite. Rassurez moi, je ne rêve pas, je ne demande pas la lune, c'est à la porté du premier gamin venu? Tu lui donnes un flingue et basta! Et voilà. Je suis tellement énervée que j'utilise des expressions italiennes. Un mot: GE-NI-AL!

    -Patronne je suis désolé mais…Il a profité d'un instant d'inattention et…Mais j'ai déjà la moitié de la somme, il était en train de discuter pour le reste vu que ça compte en intérêt et…Et la quand je me suis retourné il avait disparus je…
    -Je ne veux pas savoir! Je m'en fiche! Débarrasse le plancher avant que je ne m'énerve pour de bon!



    Il ouvrit la porte et j'entendis clairement la musique du club parvenir jusqu'à moi. Je regardais un instant tous ces types plein aux as dépenser leur argent en boissons, filles et illicitement drogues. Le L.N.S.C n'était pas un club de strip-tease comme les autres. Chaque client présent était au moins multimillionnaire . Ils arrivaient directement de mes casinos, d'ailleurs je les connaissais tous, et eux aussi me connaissaient tous. Lors de leurs passages à Vegas, ils échappaient à leurs femmes, tentaient d'oublier leur dure vie avec des strip-teaseuse. Si je pouvais en faire autant…S'il suffisait d'une nuit d'amour avec un homme pour me faire tout oublier…Ne rêvons pas.

    Nouveau soupir. Je regardais la pièce autour de moi: Elle ressemblait à un bureau normal, si ce n'est un coffre dont je suis la seule à posséder la combinaison contenant la drogue et l'argent. L'argent…Légal parce qu'il sortait de la caisse du bar, illégal parce qu'il servait à payer de l'alcool frauduleux. Enfin…Trouvez moi ne fus-ce qu'un billet de légal que ce soit sur mes comptes ou sur ceux de la Mafia et je me fais bonne sœur! La sonnerie de mon téléphone portable me tira brutalement de mes pensées. Sur l'écran je pouvais lire : Sam. La chef de mes hôtesses au Ceasar Palace. Enfin…Officiellement. Officieusement la miss bossait pour moi, c'était une de mes maquerelle. Autant s'étendre un maximum dans ce réseau la puisque les italiens n'y touchaient pas…

    -Marquez, j'écoute.
    -Bonsoir patronne, je vous envois ma baleine, Mikaël Skloff. Il a claqué un demi million au Black Jack et il a demandé à venir…
    -Parfait, je l'attend.

    Je raccrochai et attrapai mon agenda électronique dans ma poche. Skloff…Sa fille préférée c'était Sarah et heureusement elle était la ce soir. Parfait! Le seul point positif de la soirée c'était l'argent qui rentrerait dans les caisses grâce à lui.

    -Lesskov rend moi service tu veux, va prévenir Sarah que son client arrive, au moins je ne te verrais plus pendant deux minutes ça me fera des vacances et pour une fois dans ta vie tu serviras à quelque chose!

    Je m'adressai au toutou que mon père m'avait collé sur les bras lorsqu'il était repartis en Russie. Selon lui pour être «certains que je ne ferais pas de bêtises avec les italiens» la confiance règne…Comme si ça changeait quelque chose. Enfin il ne me lâchait pas de la journée depuis plusieurs années et ça me pesait un peu plus chaque jour. Ce type est la preuve vivante du manque de confiance qu'à mon père en moi, raison pour laquelle je détestais et le toutou et le maître.

    -On croit rêver, marmonnais-je

    Je m'étais toujours demander une chose…Ces hommes avaient tout. De l'argent, une femme qu'ils devaient aimer du moins en théorie et ils sombraient dans des milieux pareils…Ils se rendaient dans le club de strip-tease le plus select et branché de Vegas pour tromper leurs épouses –pratique que je n'approuve pas bien au contraire!- et dépenser inutilement leur argent. L'homme se limitait donc à drogue, fortune et sexe? C'était d'un pitoyable…Enfin je pouvais parler, la moitié de mes hommes fréquentaient des prostitués mais je ne me sentais pas en droit de leurs interdire, après tout ils font ce qu'ils veulent tant que ça ne nous nuis pas. Et pour l'instant ça ne nous nuisait pas. J'enviais un peu la Cosa Nostra sur ce point…

    Je lève les yeux au ciel. Ne te met pas à envier ces maudits ritals Natasja! Ça ne t'a jamais réussi et il serait étonnant que ça change maintenant…

    -Pathétique…

    C'est à cet instant que Greg revint. Grégory, c'est le vrai nom du "toutou" de mon père mais jamais vous ne m'entendrez l'appeler comme ça.

    -Déjà? T'aurais pu prendre ton temps…
    -On vous demande.
    -Qui?
    -Une femme à l'entrée qui demandait Natasja Melnikov au videur…Heureusement que je l'ai entendue.
    -Tu sers deux fois dans la même soirée, dit donc tu t'améliores! C'est pas une flic j'espère?
    -Aucune idée mais…Ça m'étonnerait. Elle ressemblait plus à une prostituée…
    -Les prostituées ne me demandent pas en général, c'est Selena qu'elles veulent voir avec espoir de bosser ici!

    Je me levai et lui fis signe de me suivre.

    -Allons voir ça.



    J'ouvris la porte du «bureau» en annexe de la salle principale où dansaient les filles, se frottant contre les barres en fer, se dandinant au rythme de la musique pour des clients plein aux as et friand du spectacle. L'alcool coulait à flot, rhum, vodka, tequila, cocktail maison, tout était bon pour accompagner ces moments de plaisir pour les yeux. Officiellement elles ne couchent pas avec les clients. Je dis bien officiellement…Mais dites à un client d'un strip-club que les filles ne couchent pas, il ira chez le voisin! Je ne les forçais pas à le faire, mais elles en avaient le droit, tant que la police n'en savait rien. D'accord la Mafia russe trempe dans la prostitution mais autant éviter de se faire arrêter pour cette connerie!

    Arrivée à l'entrée, deux gros colosses gardaient la porte histoire de décourager les non-autorisés à entrer. Et justement en ce moment, ils faisaient bien leur boulot, empêchant une femme blonde qui, pardonnez moi la pensée, ressemblait plus à une catin qu'autre chose, d'entrer.

    -Igor, quel est le problème?
    -Ben…Elle, dit-il en désignant la fameuse fille.

    Ce type était aussi intelligent qu'un moineau mais c'était le meilleur videur (ou rentreur ça dépend comment on voit la chose) que j'avais pu avoir. Après tout on leurs demandait juste de jouer les gros bras, pas de réfléchir. Je la dévisageai en réfléchissant. Impossible que ce soit une flic…Une chasseresse peut être? C'était déjà plus probable…Je ne pouvais me présenter sous ma véritable identité rien que par ce doute. Je devais être certaine de la personne à qui je m'adressais d'abord. Règle de base pour ma propre sécurité.

    -Selena Marquez. Je lui serre la main. Entrez donc, nous serons mieux à l'intérieur pour discuter…

    Si elle connaissait mon identité et qu'elle me semblait louche, nous serions effectivement mieux à l'intérieur pour nous en débarrasser…

    -Avant que j'oublie Igor, Skloff arrive seul, Sam est occupé avec une autre baleine, laisse le entrer, Sarah l'attend.

    J'entraînai ensuite la miss à l'intérieur, dans mon «bureau» que je verrouillais. Nous n'étions que nous trois –n'oublions pas Lesskov. Je restais debout et finis par soupirer.

    -Bien…J'ai cru comprendre que vous vouliez rencontrer mademoiselle Melnikov –dont vous devriez éviter de prononcer le nom ici…Pour quelles raisons exactement?

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MessageSujet: Re: Exemples du RP du Jeu [Le Soft]   Exemples du RP du Jeu [Le Soft] EmptyJeu 24 Juil - 17:10

    Darren Hunter


    -Un jour, je t'aurais…

    Pensif dans la salle principale du QG, une fois de plus je murmurais seul, obsédé sans arrêt par la même raison. C'était comme si mon existence n'était vouée qu'à l'attraper, le torturer, l'emprisonner, le faire souffrir. Comme si ma vie ne servait que la Vengeance. Cet abruti m'obsédait, à chaque venue de Joshua, je priait pour qu'il m'annonce :« On a repéré Manzoni!» et souvent j'étais déçu. Soit il ne me l'annonçait pas, soit il me l'annonçait mais cet enfoiré me filait entre les doigts. La seule fois où je l'avais capturé pour de bon, son génie l'avait sortis de sa situation. Son géni…Pfff…N'importe quoi.

    Cette histoire tournait à l'obsession. Il me hantait, le désir de vengeance m'empêchait de vivre convenablement, de m'ouvrir aux autres. Les agissements de cet homme m'avait rendu encore plus sociopathe qu'avant, encore plus froid, refermé sur moi-même. Il fallait mettre un terme à tout ça. Le capturer, pour de bon…Facile à dire, mais pas à faire. Il était prudent, très prudent, surtout depuis la dernière fois…Voilà que je recommence. Manzoni, Manzoni, Manzoni et toujours Manzoni! Ça en devenait presque malsain à force…A quoi songerais-je une fois qu'il sera derrière les barreaux ou grillé? Bah…Je verrais en temps voulus! Le plus tôt possible j'espère…

    -Patron! Patron!!

    Je sursautai et regardai en direction du chasseurs. Une jeune recrue, censé être actuellement en surveillance, arrivait complètement essoufflé. Il avait du courir pour arriver si vite de…Mais d'où?

    -Patron! Patron!!
    -Quoi "patron patron"?!
    -Manzoni! Avec un de nos agents! Il l'a démasqué! Ils vont le descendre!
    -Manzoni?! Où?! OU?!
    -Dans le coin des vieilles usines désaffectées, faut se grouiller sinon il va…
    -Manzoni…Je vais l'avoir cette fois!

    J'hurlai après Joshua qui se dépêcha d'arriver. Il comprit vite de quoi il en retournait et se dépêcha de tout arranger. Plusieurs hommes avec moi, nous nous rendîmes sur place en toute discrétion. Equipé, je pouvais distribuer mes ordres via oreillettes. Les chasseurs se dispersèrent, rejoignant ceux placés en sentinelles. On n'était pas énormément, mais c'était mieux pour éviter les bourdes de ces idiots diplômés. Une fois placé à mon tour, convenablement dissimulé, j'eus le loisir d'observer Manzoni grâce à mon viseur. Il était la…A deux doigts de tomber, à deux doigts de m'appartenir pour de bon…J'allais les descendre tous, un à un et lui…J'allais le garder pour jouer un peu avant de le livrer au Maire…Mmmh, programme intéressant, à noter…

    -A mon signal, vous descendez tout le monde sauf Manzoni et notre taupe. Il me le faut vivant, compris?

    Tout le monde avait apparemment compris. J'ignorais ce qu'il se passait là en bas, n'entendant rien du tout, mais aux gestes, je me doutais que l'exécution ne tarderait plus. Visant l'épaule du Don italien, je restais absolument concentré sur ma cible jusqu'à ce qu'un de ses abrutis de mafiosi viennent se foutre dans le champs!

    -Allez dégage de la…

    Comme s'il m'avait entendu, il se bougea. Manzoni à nouveau dans mon champs de vision, j'attendis encore quelques secondes puis…

    -Tirez!

    Joignant le geste à la parole, je tirai également. A cet instant, tout se passa très vite. Mes hommes tirèrent et je crus voir un ou deux mafieux touchés mais pas autant que désiré. Des coups de feu ensuite, proche de moi, qui me forcèrent à bouger. Heureusement j'avais un avantage sur les italiens. Cette zone était pleine de pièges et moi seul connaissait les positions exactes des engins.

    Erreur fatale.

    Seulement je l'ignorais! Je filais pour éviter les balles et me rapprocher de Manzoni pour pouvoir l'avoir. Hors de questions qu'il me passe sous le nez cette fois!

    Clack!

    Je trébuchai sur le sol, pris d'une fulgurante douleur à la cheville. Je baissai les yeux et avec horreur, je remarquai l'impensable, l'inimaginable, et pourtant la vérité: J'étais pris à mon propre piège! Et pas au sens figuré…La jambe prise dans une mâchoire au sol, je ressentais à présent la même douleur que mes victimes.

    -Et merde! Saloperie!

    Autour de moi, ça s'était calmé. La moitié des chasseurs présent étaient morts, l'autre moitié tentait de fuir bien que ce soit à contre cœur, pas trop envie de m'abandonner je suppose. Je débitais une quantité impressionnante d'injures à la minutes, tentant vainement de retrouver ma liberté au prix de la souffrance. Les dents de la mâchoire me rentraient dans la chair, déchiquetant cette dernière. Il n'y avait pourtant pas de pièges ici! Il était un peu plus loin! En théorie…

    C'est alors que je compris. Tout devenait clair! Rien qu'à la tête de Manzoni je savais…Ah l'enfoiré! Attendez que je l'aie sous la main…Mais justement! La c'était moi, qui venait de tomber dans son piège comme un bleu! Il FALLAIT à tout prix que je me dégage de cette mauvaise situation. J'essayais d'arracher ce foutu piège, légèrement paniqué par la perspective d'être le cobaye et lui le bourreau. L'inversion des rôles…Mon pire cauchemar…

    Seulement voilà…J'étais piégé. Incapable de me lever, de me mouvoir plutôt, encerclé par plusieurs mafieux et bientôt face à ce…A cet…Je ne trouve même plus mes mots.

    -Super…Il est fier le mini mafieux…Il n'est pas foutu de trouver ses pièges tout seul alors évidemment il pique ceux des autres! Je savais que t'étais bon à rien mais à ce point la…Tu bas des records!

    Je sais ce que vous allez dire…Qu'un type dans ma situation devrait se la fermer au lieu de provoquer son agresseur, mais quand on voit l'agresseur…Une andouille jouant au mini-mafieux, pas de quoi avoir peur…Si?
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